Alors que le Québec fait face à une crise de la main-d'œuvre, de plus en plus d’employeurs se tournent vers les travailleurs temporaires étrangers, notamment ceux d’Amérique latine. Venus prêter main forte en pleine pandémie, ceux-ci doivent aussi passer au-dessus de la barrière de la langue. Pourtant, il serait bénéfique pour les employeurs d’apprendre quelques mots d’espagnol !
Alors que le Québec affiche le plus bas taux de chômage au pays, la province a toujours pu compter sur la venue de travailleurs étrangers, notamment pour remplir les emplois saisonniers agricoles. Mais la pandémie de COVID-19 a accentué la crise de la main-d'œuvre, et de nombreuses entreprises sont obligées de limiter leurs horaires ou même de fermer leurs portes, faute d’employés. La nécessité d’embaucher de la main-d'œuvre étrangère a même poussé le gouvernement québécois à assouplir certaines règles. Ainsi, début novembre 2021, le ministre du Travail, Jean Boulet, a dévoilé les métiers qui devraient pouvoir profiter d’assouplissements dans le cadre du Programme des travailleurs étrangers temporaires.
Embauche d’étrangers : l’avantage des travailleurs d’Amérique latine
Les employeurs qui décident d’embaucher des travailleurs temporaires étrangers recherchent des personnes qualifiées et proches géographiquement. Il est donc logique que le marché du travail, dont les secteurs industriels, se concentre sur l’Amérique du Sud. C’est par exemple le cas de Granby, qui a pu communiquer avec de potentiels candidats lors d’une mission virtuelle de recrutement organisée fin octobre 2021 avec l’aide du Ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI), dans le cadre des Journées Québec.
Selon eux, embaucher des travailleurs d’Amérique latine, c’est s’assurer d’avoir des travailleurs compétents (par exemple dans les domaines manufacturiers, information et communications, transformation alimentaire, etc) qui partagent des valeurs culturelles proches et qui pourront même facilement apprendre le français grâce aux similarités entre l’espagnol et le français, deux langues latines. Mais en tant qu’employeurs, pourquoi ne pas doubler ses chances, et apprendre l’espagnol aussi ?
Apprendre l’espagnol, un atout de taille pour les employeurs
Quand les travailleurs d’Amérique du Sud arrivent au Québec, on attend d’eux qu’ils parlent (ou apprennent) le français, ou au moins, qu’ils puissent communiquer en anglais. Pourtant, il serait plus bénéfique pour les employeurs d’apprendre quelques mots en espagnol ! Tout d’abord, cela leur permettra d’avoir une communication privilégiée avec leurs employés et ainsi, de s’assurer de leur écoute et confiance. Cela permet aussi d’être plus précis dans ses demandes ou ses conseils.
Apprendre l’espagnol, c’est aussi l’assurance d’avoir accès à un large bassin de candidats venus des pays hispanophones. Après tout, l’espagnol est la langue officielle de 21 pays et est parlé par plus de 585 millions de locuteurs dans le monde. Il peut être intéressant de se mettre en contact avec les écoles techniques et technologiques, ainsi que les centres de formation liés à vos domaines d’expertise, pour recruter les meilleures recrues possible.
Pour apprendre l’espagnol de manière efficace, pourquoi ne pas prendre des cours de langue en ligne ? Global Lingua propose une formation linguistique de qualité, pour des employeurs qui veulent voir (et parler) loin, ainsi que pour leurs employés. Profitez de cours virtuels pour progresser au bureau ou depuis le confort de votre maison !